
L'homme garde le sourire en toutes circonstances, pas fâché de la publicité qu'il s'offre avec son surnom de "M. Scoumoune". Pour lui, la vie n'a été qu'une suite de malchance, comme à 5 ans lorsqu'il tombe dans une cuve à vin. Depuis, tel Obélix et sa potion magique, il ne touche plus au rouge breuvage.
Jean-François Daraud a d'abord été cycliste professionnel jusque dans les années 1980. C'est à sa carrière qu'il doit son surnom : il collectionne 65 accidents, 40 fractures, 1 895 journées d'hospitalisation, 1 095 journées de plâtre et trois traumatismes crâniens (et autant de comas).
De cette période, cet homme jovial en tire une philosophie de vie, résolument positive, et un livre Les galères de M. Scoumoune.
Les soutiens de Nelson Monfort et de Fabienne Thibault

Jean-François Daraud joue évidemment sur l'image sympathique qu'il renvoie car, comme il le dit lui-même "les français préfère Poulidor à Anquetil, les loosers aux winners". Dans la rue, les gens le touchent, comme on toucherait un pompon de marin, un porte-bonheur.
Hélas, même si cet ancien entraîneur de l'équipe cycliste de Yougoslavie déclarait "il y a une course à gagner", les élections municipales l'auront entraîné vers un nouveau gadin : 6ème et avant-dernier candidat au premier tour avec 3,63 % des voix.
Jean-François Daraud ne s'en est pas vexé, lui qui voulait "mettre de l'EPO dans la vie locale" et espère bien qu'un jour le sort lui sera enfin favorable.
P.T.
Ca c'est du journalisme d'investigation! Bravo Tintin!
RépondreSupprimermais c'est qui ce mec???
RépondreSupprimerheu, là je parle bien du rédacteur hein...